Plus de 80% des français estiment être gênés par les nuisances sonores au bureau. Sensibiliser sur le bruit au travail est donc un enjeu à la fois économique et social pour les services RH, qui sont concernés par cette démarche au même titre que les préventeurs. Quels outils sont aujourd’hui à leur disposition afin d’effectuer un diagnostic bruit, et mener les actions préventives ou correctives liées à l’environnement sonore ?
Quels sont les risques psychosociaux liés au bruit ?
Plus de 8 français sur 10 affirment que le bruit a un impact négatif sur leur comportement au quotidien. Ils se sentent plus fatigués, plus nerveux et irritables. Les nuisances sonores ont également des conséquences en termes de productivité, puisque les actifs perdent plus d’une demi-heure de travail par jour juste à cause du bruit. Par ailleurs, 72% des travailleurs français estiment que le bruit en open-space impacte directement la qualité de leur travail. Sensibiliser sur le bruit au bureau est donc un enjeu majeur pour les entreprises, qui mènent pourtant peu d’actions en ce sens.
Deux outils pour gérer les nuisances sonores en open-space
La norme acoustique S31-199 de l’AFNOR a été édictée dans le but de limiter les nuisances sonores au sein des open-space. Elle recommande un niveau de bruit à ne pas dépasser pour quatre grands types d’activité : les centres d’appel (entre 48 et 52 dB), le travail collaboratif (entre 45 et 50 dB), le travail faiblement collaboratif (entre 40 et 45 dB) et l’accueil du public (inférieur à 55 dB).
L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) a par ailleurs développé le questionnaire GABO (gêne acoustique dans les bureaux ouverts) pour permettre aux salariés d’exprimer leur ressenti à l’égard de leur environnement sonore. Ce questionnaire permet de quantifier la gêne liée au bruit, et ses effets sur le bien-être des collaborateurs.
Ces deux outils permettent à la fois de réaliser un diagnostic bruit et d’identifier les bonnes pratiques ou actions à mener afin d’améliorer le confort et la santé auditive des occupants.
À quel moment et comment sensibiliser sur le bruit au travail ?
Une fois un diagnostic bruit réalisé par l’entreprise, il est indispensable de déployer des solutions acoustiques adaptées, en commençant par réduire le bruit à la source. Un aménagement de bureaux bien pensé constitue également un moyen d’améliorer le bien-être sonore des occupants. Il est finalement possible de réduire l’exposition au bruit et d’accompagner la mobilité des professionnels via des dispositifs de protection individuelle tels que le casque anti-bruit pour open-space Tilde®.
En parallèle, sensibiliser les collaborateurs sur les risques liés au bruit et les informer sur les solutions déployées par l’entreprise est fondamental pour les engager dans une démarche participative pour le réduire. Des campagnes de sensibilisation peuvent être mises en place auprès des occupants, et des règles de bonne conduite édictées afin d’assurer une bonne entente dans l’espace de travail. Il est finalement important d’encourager les occupants à signaler toutes gênes sonores qui pourraient nuire à leur confort acoustique, et par conséquent à leur productivité.